André Kaboré : de Ouagadougou à Limoges
Monsieur André KABORE est enseignant-chercheur à l‘Université de Ouagadougou au Burkina-Faso. Il est venu à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines du 9 au 29 mai 2017 dans le cadre d’un séjour de recherche. M. Kaboré a un parcours atypique puisqu’il est également prêtre.
⇒ Pourriez-vous vous présenter ?
Je suis Maître-assistant à l’Université de Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo au département d’études anglophones.
Mes domaines de recherche sont la littérature africaine anglophone et la littérature britannique. J’ai soutenu ma thèse « The Theory of Orature and its Application to the Writings of W. Carleton and F. T. Pacéré » en 2006 à l’Université de Maynooth en Irlande.
L’Université de Ouagadougou est une université récente (1974) qui accueille plus de 35 000 étudiants et rassemble 5 facultés : sciences exactes et appliquées, sciences de la vie et de la terre, sciences de la santé, lettres arts et communication et sciences humaines.
⇒ Pourquoi êtes-vous venu à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines ?
Je suis venu à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines dans le cadre d’un séjour de recherche. C’est la première fois que je visite l’Université de Limoges. Nos deux universités ont un partenariat ancien qui s’appuie sur les anciens étudiants burkinabés ayant effectué un séjour d’études à Limoges comme Salaka Sanou ou Albert Ouedraogo qui sont maintenant enseignants-chercheurs à l’université de Ougadougou. De même, un de mes anciens étudiants est actuellement inscrit au Master Sémiotique et Stratégies de votre Faculté.
Durant mon séjour ici, j’ai pu travailler avec Bertrand Westphal directeur de l’équipe de recherche Espaces Humains et Interactions Culturelles. Nous allons essayer de développer des séminaires de recherche et des co-tutelles de thèse. Nous espérons faire découvrir la littérature burkinabée et africaine aux étudiants français qui viendront étudier à l’Université de Ouagadougou.
Je suis très content de mon séjour à Limoges tant par l’accueil reçu que par les perspectives de collaborations scientifiques.