Burcu : stagiaire Erasmus+ à la Faculté
Burçu, étudiante turque, a effectué un stage dans le domaine de la traduction à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines.
Pourriez-vous nous présenter votre parcours ?
Je m’appelle Burcu . J’ai 23 ans. Je suis diplômée cette année de l’Université de Cumhuriyet en Turquie. Ma filière est «Traduction et Interprétariat (Français- Anglais- Turc) ». Il y a deux ans, pour mes études, j’étais à Orléans pendant dix mois. En janvier, j’ai participé au « Concours des Jeunes Traducteurs 2018’’ organisé par le Ministère des Affaires de l’Union Européenne. J’ai eu l’opportunité de visiter Bruxelles grâce à ce concours. Je suis venue à Limoges pour faire du stage dans le cadre du programme Erasmus+ sur la traduction pendant deux mois.
Pourquoi avoir choisi Limoges ?
Après avoir réussi l’examen Erasmus+, j’ai obtenu une opportunité pour faire un stage en Europe pour une durée de deux mois. Et puis, j’ai cherché des possibles destinations en France. J’ai préféré faire un stage en France, car je veux toujours améliorer mes langues étrangères, et notamment mon Français. Quand j’ai cherché des destinations, j’ai vu l’Université de Limoges sur la liste et je me suis dit « je devrais choisir cette université » parce qu’elle offre de nombreuses possibilités pour les étudiants étrangers et c’est aussi une université connue.
En quoi consiste votre stage ?
Je fais la traduction entre français et anglais. J’ai traduit le site de la Faculté de Lettres et Sciences Humaines. Je continuerai de traduire les documents internationaux. C’est une excellente expérience pour ma carrière en tant que traductrice.
Que pensez-vous de la ville de Limoges ?
Avant de venir à Limoges, j’ai regardé des photos et je me suis dit « quelle est belle ville ! », car les structures historiques, les paysages sont très beaux. C’est une ville tranquille et verte comme la ville où j’habite en Turquie, Bolu, et les personnes sont très gentilles. Vous pouvez trouver toutes les choses qui font une ville belle, par exemple, les parcs pour se promener, les activités pour la vie sociale…
Et de l’Université de Limoges ?
Quand je suis venue dans cette université, j’ai été très bien accueillie. C’est ma première fois dans cette ville, mes collègues m’ont très bien accueillie et j’ai rencontré tous les personnels de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines grâce à eux. Ils m’ont beaucoup aidé quand j’avais besoin de quelque chose. C’est pourquoi, je me suis sentie bien rapidement. Ils sont très respectueux et tolérants. Ici, je suis des cours de Français langue étrangère « FLE ». Cela m’aide beaucoup pour améliorer mon niveau de Français pour écrire mieux et pour parler. Je participe aux nombreuses d’activités organisées par l’université et les associations de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines. Par exemple, la Journée d’Accueil Internationale, le jeu de la Chasse au Trésor par équipe, le QG des Langues, ErasmusDays…J’ai rencontré beaucoup d’amis grâce à ces activités. C’est une opportunité d’acquérir une expérience de travail précieuse
Quelles sont les différences qui vous ont le plus marqué entre la Turquie et la France ?
La Turquie me manque quand je suis à l’étranger. Mon pays est ouvert pour le tourisme et les personnes étrangères sont très bien accueillies. Les personnes sont très gentilles comme les personnes en France. On a d’innombrables monuments historiques et une nature très belle, des lieux touristiques, de très bons plats… La Turquie a un long passé historique comme la France, et aussi, j’observe que la Turquie et la France donnent beaucoup d’importance à l’art. Quand je suis venue en France il y a deux ans (pour la première fois), j’étais à Orléans pour mes études pendant dix mois. C’est pourquoi, j’avais beaucoup de temps et possibilités de voyager en France. J’ai vu de très belles choses; la Tour Eiffel, la Cathédrale Notre-Dame de Paris, le Château de Versailles, le Musée du Louvre, la plage des Sablettes à Toulon, Promenade des Anglais à Nice, les cathédrales, Saint-Tropez, Hyères, la basilique du Sacré–Coeur de Montmartre, la ville de Limoges …
J’ai une collection de boules à neige, j’en prends une dans les villes que je visite. Sans doute, les personnes françaises apprécient leurs pays et protègent ce qu’elles ont dans leur passé et leur histoire comme les personnes en Turquie. J’ai goûté les plats traditionnels enFrance et notamment, j’adore les pâtisseries; la gaufre, les crêpes, les gâteaux, le chou à la crème… En France, en général, les magasins ferment tôt, cela est différent en Turquie. A part cela, à mon avis, il n’y a pas de beaucoup de différences entre La Turquie et La France. J’aime bien être en France. Si j’ai l’occasion de revenir en France, je reviendrais certainement.
Que conseilleriez- vous aux étudiants qui souhaitent partir avec le programme Erasmus ?
Si vous souhaitez étudier à l’étranger, il faut absolument avoir du « courage » et de la « curiosité ». Ces deux notions sont les facteurs très importants. Si vous voulez vous améliorer académiquement et personnellement, n’ayez pas la peur de partir à l’étranger. Rencontrez des nouvelles personnes, découvrez une nouvelle et différente culture, participez aux nombreuses activités pour améliorer vos langues étrangères et ne soyez pas timide pour parler aux personnes étrangères, n’hésitez pas à voyager dans d’autres pays. Cela vous permet d’élargir votre horizon individuel. Ces expériences changeront vos perspectives dans votre vie. A ce sujet, le point le plus important est « d’avoir confiance en vous ».
Qu’allez vous faire après votre retour en Turquie France ?
Après mon stage en France, je retournerais en Turquie. Je passerai l’examen DELF B1 et les examens spécifiques pour faire un Master. Et puis, je postulerai pour un job en tant que assistante de recherche. Je suis très heureuse de’avoir fait mon stage ici, à l’Université de Limoges j’ai acquis des expériences importantes à propos de mon métier et ma carrière grâce à ce stage et c’est un grand honneur d’avoir choisi l’Université de Limoges.