Mme Fatou Ghislaine Sanou  est enseignante-chercheure en Littératures africaines  à l’Université de Ouagadougou I  au Burkina Faso. Elle  est venue à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines en octobre 2017 dans le cadre d’un échange scientifique.

⇒ Pourriez-vous vous présenter ?

Je suis enseignante-chercheure spécialisée dans la littérature africaine francophone. J’ai obtenu mon doctorat en 2016 « Le personnage de roman burkinabé entre mythe, histoire et fiction » sous la direction de Salaka Sanou. Je donne des cours de littératures  africaines francophones, je traite de l’histoire de la littérature africaine et de la problématique littéraire nationale africaine. J’enseigne pour des étudiants de licences et de masters. Mes thématiques de recherche sont la socio-critique et la narratologie.

⇒ Pourquoi êtes-vous venue à  la  Faculté des Lettres et des Sciences Humaines ?

C’est la première fois que je viens  dans une université française, il s’agit pour nous de renouveler la coopération entre l’université de Ouagadoudou et l’Université de Limoges. C’est le professeur Jean-Marie Grassin, qui avait initié cette collaboration et nous souhaitons la faire revivre.

Il s’agit  pour moi d’un  séjour d’études  pour découvrir la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, rencontrer des enseignants et travailler  sur les pistes de collaborations entre nos deux établissements.  J’ai pu rencontrer Jean-Michel Devesa, Antoinette Gimaret, Bertrand Westphal de l’équipe Espaces Humains et Interactions et Nicole Pignier du Centre de Recherches Sémiotiques. 

J’ai aussi participé à la rencontre avec l’écrivain Sami Tchak, c’était vraiment passionnant. Je suis restée ici 3 semaines et cela m’a permis de faire des recherches en  bénéficiant des espaces documentaires.

⇒ Que retenez-vous de votre séjour à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines ?

Ce premier séjour a été très intéressant pour moi, j’ai pu élargir le champ de mes recherches. Je compte effectuer un nouveau séjour dans 2 ans pour développer les collaborations entre nos universités dans le domaine de la littérature. Nous pourrons faire des échanges au niveau de la recherche (colloques, publications…) et de l’enseignement (mobilités  étudiantes et d’enseignantes).

J’ai été très impressionnée par la qualité des infrastructures à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines. Les étudiants ont d’excellentes conditions de travail, ils ont accès à de très nombreuses  ressources documentaires à la Bibliothèque Universitaire.

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