Margaux – Licence sciences du langage
Après avoir obtenu sa licence en sciences du langage à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Margaux est actuellement en première année d’école d’orthophonie à Lyon.
Quel est votre parcours universitaire ?
Mon parcours universitaire s’est constitué de plusieurs étapes. Après avoir passé mon bac scientifique, je me suis dirigée vers une première année de Licence en Science du Langage de l’Information et de la Communication à la FLSH de Limoges. Une fois ma licence obtenue, j’ai effectué une année de classe préparatoire au concours d’orthophonie à Limoges également. A l’issue de ma prépa, j’ai obtenu le concours d’orthophonie de Lyon.
Pourquoi avoir choisi la licence sciences du langage ?
J’ai choisi cette licence en SLIC car celle-ci proposait un petit « parcours » à la préparation au concours d’orthophonie. Aussi, j’ai choisi ce cursus universitaire, car je l’avais envisagé comme un avantage à la présentation du concours d’orthophonie notamment grâce à ses Unités d’Enseignement en sciences du langage avec la linguistique, la syntaxe…
Comment se sont passées vos 3 années à la FLSH ?
Cette expérience a été bénéfique à mon cursus scolaire. En effet, elle m’a permis d’acquérir des connaissances en science du langage qui me sont aujourd’hui très utiles en école d’orthophonie. Dans mes souvenirs, les conditions de travail me convenaient très bien car je travaillais et je travaille encore beaucoup en autonomie. La relation avec les professeurs étaient relativement bonnes. Les points négatifs dont je me rappelle le plus étaient surtout la communication avec les enseignants (en dehors des temps de cours) ainsi qu’avec l’équipe administrative et les modalités d’évaluation qui n’étaient pas toujours claires dans mes souvenirs.
Avez-vous effectué un stage durant votre licence ?
Au cours de ma licence en SLIC, j’ai fait un stage en école maternelle et élémentaire d’une durée d’une semaine. J’ai effectué ce stage dans le cadre de l’option Pré-professionnalisation : sciences de l’éducation.
Que vous a apporté la licence sciences du langage ?
De manière générale, mes acquis de licence m’ont permis de gagner du temps en classe préparatoire au concours notamment grâce à l’enseignement de la grammaire, des parties du discours… De plus, mes connaissances acquises concernant les sciences du langage, la syntaxe, la pragmatique, la linguistique, les théories de la communication… me sont très bénéfiques aujourd’hui dans le cadre de ma première année en orthophonie. En effet, mes compétences acquises lors de ma licence m’ont permis de valider ces matières en orthophonie également.
Quelle est votre situation actuelle ?
Je suis étudiante en première année d’école d’Orthophonie à Lyon. Si je poursuis mon chemin sans obstacles, j’obtiendrai mon certificat de capacité d’orthophoniste en 2022.
Mes missions au quotidien consiste la plupart du temps à suivre mes cours et à les apprendre afin d’acquérir d’autres connaissances utiles à mon futur métier et également afin de valider mes partiels en fin de chaque semestre. L’autre partie de mon cursus consiste à réaliser mes stages (classe de GS, CP, libéral structure, crèche, gériatrie…). En plus, de mon cursus scolaire, je réalise un babysitting chaque soir.
Quels conseils donneriez-vous à des étudiants qui souhaiteraient suivre le même cursus ?
Selon moi, les compétences nécessaires pour mon cursus en orthophonie sont l’autonomie, cela reste un système fac régi par une grande liberté de travail personnel, l’implication et la ténacité (surtout les premières années, les enseignements sont très théoriques et donc un peu éloignés de l’image de « terrain » que l’on se fait du métier, mais c’est tout à fait nécessaire). Je dirais également que des compétences en sciences sont nécessaires. En effet, le concours est axé sur l’aspect littéraire mais la première année d’orthophonie est assez scientifique (neurosciences, biologie…) bien qu’il y ait l’enseignement des sciences du langage quand même.
Les étudiants en orthophonie ont tous un parcours différent. Il n’y a pas de bon ou de mauvais parcours pour y parvenir. J’ai choisi de faire une licence en SLIC avant de me préparer réellement au concours, notamment car à ma sortie de bac j’avais 16 ans et je ne me trouvais pas assez « mature » pour endosser la préparation d’un concours. Chaque parcours est rythmé par ses expériences et ses choix personnels. Il vaut mieux, selon moi, se faire confiance et s’écouter plutôt que de calquer un parcours type.